mardi 6 août 2013

ROSÉ : To be or not to be




Rosé rime avec été...

 Il est par cette saison, le compagnon favorit des terrasses, des bords de piscine, des plages et des déjeuners sur l'herbe.



Malheureusement aux yeux de certains, le rosé n'est pas un vrai vin, c'est un vin bâtard ou au mieux il est un petit vin sans grand intérêt qui se boit frais avec plein de glaçons et qui donne mal à la tête.
FAUX !


Certe le rosé n'est pas un grand vin de garde mais il en faut du savoir faire pour élaborer un bon rosé.
Le travail à la vigne reste le même que pour les autres vins et demande du vigneron la même attention.
Les méthodes de vinifications doivent être effectuées avec précision, il ne s'agit donc pas simplement de mélanger du rouge et du blanc pour faire du rosé, cela est même interdit.

Il existe deux méthodes :

- la saignée : elle s'apparente à la vinification des vins rouges mais avec une macération plus courte (12 à 48h). C'est la peau du raisin rouge qui donne la couleur au vin rouge comme au rosé.
Le moût est soutiré pour éviter le contact prolongé des peaux avec le jus et avoir ainsi la couleur rosée que l'on souhaite. Avec cette méthode, on obtient des rosés aux couleurs plus soutenues.

- le pressurage direct : La vendange est pressée plusieurs fois dans un pressoir.
Le jus d'égouttage est mélangé aux jus de presses jusqu'à ce qu'on obtienne la couleur désirée.
On a alors un rosé à la robe claire.

Certains vins rosés, comme leurs frangins blancs et même rouges peuvent donner mal au teston.
Ce sont les sulfites qu'ils contiennent qui font l'effet d'une bombe à retardement dans notre tête, car notre corps ne les assimile pas.
C'est pour cela que nous choisissons des vins au naturel qui nous assurent des réveils sans tambour dans la cafetière.

Le rosé n'est pas non plus un vin superficiel, il est le premier vin de l'histoire.
Dans l'Antiquité, on laissait peu macérer les vins et les romains y ajoutaient des épices et des herbes.
Ce sont les Gaulois qui ont ensuite bu le vin pur.
Le rosé n'est donc pas un concept marketing inventé de toute pièce par des tropéziens en manque de fraîcheur.

Le vin rosé mérite d'être bu avec respect et amour.
Il peut être léger et fruité, croquant et frais, puissant et épicé mais il est inutile de le boire trop frais.
10, 12°c (comme pour les blancs) est la bonne température.
On peut l'accorder avec plein de mets comme des aubergines grillées, une bisque de crabe, un carpaccio de boeuf ou de saumon, de la charcuterie fine, des fromages de chèvre, ......... et tellement d'autres choses.

Alors le rosé, c'est pas un vrai vin ?



           OSEZ LE ROSÉ 
























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